En dehors des randonnées avec les ânes et des balades en vélo, des ateliers sont proposés pendant toutes la saison estivale ....
De façon informelle, les enfants sont invités à participer à la vie de l'asinerie et du camping : nourrir les ânes et les poules, arroser le jardin, planter des graines ...
Voici le programme des ateliers pour 2023 :
Brigitte et Francis de Plumes de chouettes pratiquent la fauconnerie depuis 50 ans maintenant. Des passionnés qui rendent cette animation passionnante.
Après une partie théorique sur les rapaces, une présentation de chacun, place à la pratique !
La fauconnerie et les rapaces n'auront plus de secret pour vous.
Dates : 16 et 22 juillet et 6 et 12 août 2025
Si groupes et autres dates, n'hésitez pas à nous contacter
Horaires : de 14H à 17H
Enfants à partir de 8 / 10 ans - A valider avec Brigitte
Tarif : 40 euros / pers
Sur réservation uniquement -
Joindre Brigitte Cohu au 06 80 50 80 15 pour réserver.
Sous réserve d'un minimum de participants.
Article de la Nouvelle République du 26 août 2019
Le temps d’un après-midi, des enfants ont pu réaliser un stage de fauconnerie organisé au camping L’Heureux Hasard à Contres avec le Faucon solognot.
Sur son gant de cuir, le bras tendu, Lila tient Pollux, une buse de Harris aux ailes marron, pesant 800 grammes et faisant 1,20 m d’envergure. La jeune fille de 9 ans, loin d’être
rassurée, essaie de maintenir la position. Brigitte Cohu, de Plumes de Chouettes la rassure, l’oiseau est habitué à travailler avec des inconnus. Il passe même de bras en bras, docilement.
Recentrer l’image des rapaces Depuis 1995, Brigitte et son mari Francis ont ouvert la première école de fauconnerie en Europe. Depuis, le couple multiplie les
stages découverte, comme celui de ce 20 août ensoleillé, proposé par le camping L’Heureux Hasard à Contres. « C’est un succès, on a même dû accepter un peu plus d’enfants que
prévu », confie Sabrina Clamens, gérante du camping, qui organise plutôt des activités avec les ânes d’habitude.
Cet après-midi, trois hiboux et deux buses l’accompagnent. Avant la pratique, Brigitte Cohu a longuement théorisé sur l’histoire de la fauconnerie, mais aussi de son expérience avec les
quelque 80 rapaces que le couple possède. Sous le regard amusé de la quinzaine d’enfants et des parents, elle enchaîne les anecdotes. « Une complicité sans pareil s’est formée entre
certains de mes chats et les oiseaux. Un félin apportait même de la nourriture en douce à l’un de mes oiseaux ! », s’amuse-t-elle encore aujourd’hui.
L’objectif de ce type de stage est de recentrer l’image des rapaces. « Nous voulons que les gens les regardent correctement », explique Brigitte Cohu. Pour tordre le coup aux
arguments des détracteurs résolument contre la captivité des animaux, elle se montre ferme : « Ils peuvent partir à tout moment. S’ils restent, ce n’est pas grâce au lien affectif,
c’est qu’on leur fournit nourriture, logement et soins ! »
Une expérience impressionnante Place à la pratique. Brigitte détache les buses, enferme les chouettes dans leurs boîtes à leur nom, « les animaux diurnes
restent des prédateurs », indique Brigitte. Les enfants se voient distribuer l’attirail du fauconnier, un peu de nourriture et voilà les buses qui passent de gant en gant. Après
l’initiation à la prise de l’animal, les stagiaires du jour ont ensuite expérimenté le rappel à la main et observent les buses faire la course pour le bout de viande qu’ils tiennent du bout des
doigts. Une expérience impressionnante pour les apprentis fauconniers. Après les buses, les enfants ont pu s’exercer avec les hiboux. En attendant que les oiseaux soient enfermés, Lila
rigole : « J’aime beaucoup les rapaces, mais je ne pense pas devenir fauconnier, j’ai encore un peu peur ! »
© (Photo NR, Sébastien Gaudard)